« Recevoir de l’argent de son grand-père, c’est une responsabilité. L’enjeu n’est pas le même que quand on investit son argent de poche pour s’amuser. »
Olivier, 21 ans, étudiant
Investissement initial: 37.500€ en octobre 2024
Portefeuille: 10
Valeur actuelle du portefeuille: 39.013€
Rendement total: 4%
Je suis en bac 3 d’ingénieur de gestion à la KUL, donc l’économie et la finance font partie des sujets dans lesquels je me plonge nécessairement. J’ai un attrait particulier pour la bourse, l’économie et la géopolitique, et je suis très friand de podcasts, notamment à propos d’investissement. C’est un bon moyen de me tenir au courant de l’actualité des marchés, de savoir que telle entreprise a pris ou perdu 3% en bourse en raison de telle décision du board, par exemple.
Il y a deux ans, on a commencé avec un copain à faire un peu de stock picking, via Revolut. C’est très facile et comme on peut acheter des actions fragmentées – des « morceaux » d’actions donc – cela permet d’investir dans des grandes entreprises sans devoir débourser beaucoup d’argent. Ça a été une chouette expérience, on a eu des belles années, et on peut dire que j’ai pris goût à l’investissement de cette manière.
C’est vrai, et d’ailleurs Easyvest est arrivé ensuite, dans un autre contexte. Il y a un an, mon grand-père nous a fait une donation, à moi et mes cousins. Comme je suis encore étudiant, je n’avais pas de projet concret auquel consacrer cette somme conséquente. Par ailleurs, recevoir un tel montant de la part de quelqu’un de proche implique une responsabilité plus importante ; il y avait plus d’enjeu avec cet argent qu’avec l’argent de poche que j’investissais plutôt pour m’amuser. Je voulais donc prendre moins de risque.
Mon papa était déjà client, c’est lui qui m’a suggéré d’explorer cette solution. J’ai fait une simulation, j’ai discuté avec l’équipe de gestion et j’ai été convaincu par la formule. L’idée était que si je souhaitais disposer de la somme investie dans 5 à 10 ans pour, par exemple, acheter un appartement, je puisse le faire avec un risque de perte le plus faible possible.
Oui, j’avais opté initialement pour un portefeuille 7. Mais en y réfléchissant – et après discussion avec un autre gestionnaire de l’équipe – je me suis dit que 5 ans était déjà un horizon suffisamment long pour ne pas craindre les fluctuations de marché. Par ailleurs, je suis jeune et je n’ai personne sous ma responsabilité: je me sentais à l’aise avec cette prise de risque plus importante. Et puis, je ne suis pas certain d’avoir besoin de cet argent dans 5 ans. Si je peux mener à bien mes projets sans, je maintiendrai mon investissement plus longtemps.
Pour l’instant non, car je n’ai pas de revenus, à part de l’argent de poche et quelques jobs d’étudiant. Ce que je parviens à épargner, je continue à l’investir de façon active, car cela m’amuse et m’oblige à me tenir informé. Mais si je deviens mauvais, je changerai peut-être de stratégie !
Il est petit et peu diversifié, dans 6 ou 7 titres uniquement, et principalement des valeurs technologiques américaines. Je suis clairement sous-exposé au marché européen, mais c’est un peu le propre d’un portefeuille de ce type…
C’est plutôt l’exception. La majorité de mes amis ont un peu d’argent sur un compte épargne mais ne s’y connaissent pas. Le fait d’apprendre, de s’intéresser à la bourse et d’acquérir la confiance suffisante revient pour eux à monter trois fois l’Everest dans la même journée. Beaucoup aussi s’en réfèrent à leurs parents, qui généralement ont placé le patrimoine familial dans une grande institution… Ce n’est pas idéal pour s’intéresser à la question, ni pour prendre conscience de l’impact des frais habituellement pratiqués par les banques traditionnelles.