Camille Van Vyve
13 Feb 2025
Rencontre avec Yvan, notre nouveau Wealth Manager
Yvan Bienfait, 31 ans. Domicile: Bruxelles. Rôle: Wealth Manager.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que tu as un profil multi-facettes. Dis-nous un peu quelles cordes tu as à ton arc.
D’abord, je suis ce que l’on appelle en Belgique un “francophone de Flandre”, c’est-à-dire que j’ai toujours parlé français à la maison mais étudié en néerlandais. Chez Easyvest, je serai plutôt en charge des clients francophones, mais je pourrai évidemment prêter main forte à l’équipe néerlandophone si nécessaire. J’ai étudié à l’UCLL dans le programme de business management international, qui m’a fait passer successivement par le Danemark, Leuven et le Royaume-Uni. Trois visions très différentes de l’enseignement …! Puis j’ai fait un master à l’ICHEC, j’ai travaillé une bonne année dans une boîte américaine à Londres, et plus tard j’ai fait un post-graduat en management du sport à la VUB.
En management du sport…?
Oui, j’ai toujours adoré le sport, en particulier les sports de balle. Je jouais au tennis pour mon université en Angleterre et maintenant j'essaie de me maintenir à un bon niveau, mais je joue aussi au padel, au hockey et ces dernières années beaucoup au golf. Pendant plusieurs années, j’ai été coach de jeunes joueurs de tennis qui voulaient faire de la compétition… la plupart sont meilleurs que moi aujourd’hui d’ailleurs, certains dans le top 100 belge.
Mais finalement tu t’es dirigé vers la finance.
La finance a toujours été un sujet dans la famille, car mon père avait un family office et il m’a appris tôt les bases de la finance. Cela m’a toujours intéressé, et je me suis assez jeune initié aux marchés boursiers. A un moment donné, j’ai dû faire un choix entre le sport et la finance, et j’ai rejoint la KBC comme expert en investissements.
Fini le coaching?
J’ai continué quelques mois à faire les deux en parallèle, mais c’était trop de contraintes. Je n’ai finalement gardé que quelques joueurs en cours, pour ne pas lâcher complètement l’affaire.
De KBC à Easyvest, comment ça s’est passé?
J’étais honnêtement très bien à la KBC, dans ma zone de confort. Mais j’avais entendu parler d’Easyvest déjà vers 2018 et je les suivais de loin. A un moment, j’ai appris qu’un de mes collègues à la banque, Michel, qui faisait la même chose que moi dans une autre agence, avait décidé de rejoindre Easyvest. Ça m’a titillé et j’ai envoyé un message à Corentin pour discuter.
Qu’est-ce qui t’a convaincu?
Je pense que le concept de la gestion indicielle est objectivement ce qu’il y a de mieux à offrir à la grande majorité des clients en investissement. Le mix coût-performance-transparence est optimal. Et en tant que wealth manager, on est toujours meilleur pour proposer une solution dans laquelle on croit.
Une question piège pour terminer. Un regret jusqu’à présent?
Probablement d’avoir cru ceux qui m’ont dit, en 2019 juste avant le Covid, que le padel n’avait pas d’avenir en Belgique. C’était l’objet de mon mémoire à la VUB, je voulais développer ce sport ici. Je ne l’ai pas fait mais j’aurais peut-être dû…!