John Makowski, 35 ans, deux enfants. Domicile : Genappe. Titre : Head of Product Design.
Il y a deux choses importantes pour moi dans le choix d’une mission : l’humain et la vision du produit. Ici, les deux offres se valaient sur le plan humain, mais j’ai été davantage séduit par les perspectives offertes par easyvest concernant le produit. Il s’agit de construire quelque chose qui n’existe pas encore – en tout cas pour la partie pensions – plutôt que d’améliorer un produit existant. C’est ce que je trouve particulièrement excitant.
Il matérialise la vision du management dans un produit. Il rend l’idée de ce produit compréhensible, puis utilisable, pour le client final. Cela implique de se familiariser avec toutes les facettes de l’entreprise : technologique, légale, commerciale.
Figma. C’est un outil génial, hyper puissant, parfait pour collaborer et « co-créer » un projet applicatif. Passée la phase d’analyse de la problématique de l’utilisateur, on conçoit le produit étape par étape dans Figma. D’abord sous forme de « cartes » qui permettent de visualiser le parcours de l’utilisateur. Ensuite sous formes de prototypes qui incluent toujours plus d’éléments visuels. Après avoir validé la compréhension par l’utilisateur au travers d’interviews filmées, on accompagne l’équipe technique pendant la phase de développement, en s’assurant que tous les aspects de design, de navigation et d’interactions conçus dans Figma sont correctement transposés en production.
Cela dépend de la définition qu'on donne au mot "construire". Prendre trop en considération les idées des utilisateurs lors de la phase de testing peut devenir un piège, même si des idées géniales émergent parfois de ces échanges. Ce faisant, de nombreuses boites finissent pas concevoir des produits avec trop de fonctionnalités, souvent peu innovantes, car en tant qu'utilisateur, on suggère généralement des idées que l’on connaît déjà. Qui aurait voulu d'un téléphone sans clavier à l'époque? Steve Jobs avait une idée, il l'a validée fonctionnellement avec ses utilisateurs. Et ça a cartonné. A mon sens, c’est donc davantage le product designer et son équipe qui construisent le produit.
Je suis addict à Duolingo, un app d’apprentissage des langues. Je l’utilise tous les jours environ 30 minutes pour apprendre l’italien, que j’ai toujours voulu maîtriser. J’adore l’approche de gamification qui est utilisée dans cette app et je m’en inspire d’ailleurs pour un projet personnel qui vise à diminuer le temps d’écran des enfants.
Sans hésiter Bart Haedens, qui est arrivé après moi chez Keytrade Bank en tant que Head of UX – pour « user experience ». Il a réussi à évangéliser l’entreprise sur le sujet d’une manière qui m’a fortement inspiré, et m’a transmis la valeur du « why ». En travaillant avec lui pendant deux ans, mon travail a pris une autre dimension. Je suis plus structuré et mes méthodologies ont évolué, ce qui m’aide à mieux faire passer mes idées. Je prends aussi plus de recul : je sais que c’est mon travail qu’on juge – à mi-chemin entre le technique et l’artistique – pas moi.
Note: Cet article a été rédigé lorsque Easyvest était autorisée et régulée par la FSMA en tant qu’agent en services bancaires et d’investissement.