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Camille Van Vyve

Camille Van Vyve

10 Jul 2025
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La nouvelle taxe sur les plus-values en Belgique: comprendre les enjeux et adapter sa stratégie d'investissement

Dans un contexte budgétaire tendu, le gouvernement fédéral belge a trouvé un accord sur l'instauration d'une nouvelle taxe sur les plus-values. Bien que tous les détails de l’accord ne soient pas encore connus, cette mesure fiscale représente un changement significatif dans le paysage fiscal belge, traditionnellement clément envers les revenus du capital. Face à cette nouvelle donne, il convient, comme toujours, de ne pas céder à la panique… Et de maintenir sa stratégie d’investissement à long terme afin d’éviter une surexposition à la taxe.

Le gouvernement belge vient d'introduire une taxe de 10% sur les plus-values sur participations.

Définition des plus-values dans le contexte de la nouvelle taxe

Dans le cadre de cette réforme fiscale, les plus-values concernées sont les gains réalisés lors de la vente ou du transfert d'actifs financiers, par rapport à leur valeur d'acquisition. Il est crucial de distinguer deux types de plus-values :

Seules les plus-values matérialisées seront soumises à cette nouvelle taxe, un point fondamental pour comprendre l'impact de cette mesure sur votre stratégie d'investissement.

Tout savoir sur la nouvelle taxe sur les plus-values :

1. Entrée en vigueur et mécanisme

La taxe sur les plus-values entrera en vigueur le 1er janvier 2026. Point essentiel à retenir : elle ne s'appliquera qu'aux plus-values futures effectivement réalisées après cette date, et non aux gains accumulés par le passé. La valeur des actifs au 31 décembre 2025 servira de référence pour le calcul des plus-values ultérieures.

2. Ampleur et taux d'imposition

Le mécanisme de taxation repose sur un système progressif avec des exonérations :

3. Champ d'application

La taxe vise principalement les actifs financiers tels que :

Il est important de noter que la taxe Reynders sur les transactions obligataires sera maintenue, contrairement à ce qu'envisageait initialement l'avant-projet de loi.

 

         

Les 2ème et 3ème piliers des pensions épargnés

Bonne nouvelle pour les épargnants qui préparent leur retraite : les pensions complémentaires du deuxième pilier (assurances-groupe, fonds de pension, EIP et PLCI) et du troisième pilier (épargne-pension individuelle) ne seront pas soumises à cette nouvelle taxe sur les plus-values. Cette exception confirme la volonté des autorités d'encourager l'épargne-pension à long terme, tout en ciblant davantage les investissements à caractère purement spéculatif ou les patrimoines financiers importants.

Seuil d'exonération et mécanisme de report

Le gouvernement a prévu plusieurs mécanismes d'exonération pour limiter l'impact de cette taxe sur les petits et moyens investisseurs :

Absence d'exonération pour détention à long terme

Contrairement à ce qui était initialement envisagé dans l'avant-projet, l'exonération des plus-values pour les actifs détenus pendant plus de dix ans a été abandonnée. Cette disposition, qui visait à encourager l'investissement à long terme, ne figure malheureusement pas dans l'accord final.

Quelle stratégie adopter face à cette nouvelle taxe ?

1. Avantage du maintien des positions à long terme

La taxe ne s'applique qu'aux plus-values matérialisées, pas aux plus-values latentes. En d'autres termes, tant que vous ne vendez pas vos actifs, vous ne serez pas taxé sur leur appréciation. Cette caractéristique fondamentale plaide en faveur d'une stratégie d'investissement passive de type "buy and hold" (acheter et conserver), limitant les transactions et donc l'exposition à la taxe.

2. Optimisation du seuil d'exonération

A première vue, l'exonération sur les premiers 10.000€ de plus-values, indexable jusqu'à 15.000€ après cinq ans sans réalisation, constituerait un levier d'optimisation important. En échelonnant judicieusement vos ventes et achat d'actifs pour rester sous ce seuil annuel, vous pourriez minimiser la taxation de vos plus-values modérées.

3. Incertitude législative et approche attentiste

Le cadre fiscal belge a connu de nombreuses évolutions ces dernières années, et rien ne garantit la pérennité des dispositions actuellement annoncées. Les prochaines législatures pourraient modifier, alléger ou au contraire renforcer ce dispositif. Dans ce contexte d'incertitude, une position attentiste semble raisonnable : faire fructifier patiemment son patrimoine sans matérialiser inutilement les plus-values à court terme.

Easyvest : une opportunité à saisir en 2025

Si vous disposez de fonds à investir, ou si vous récupérez prochainement des montants placés sur des comptes à terme, cette nouvelle donne fiscale constitue une opportunité de repenser votre stratégie d'allocation d'actifs. Plutôt que de réinvestir dans des placements à court terme qui pourraient générer des plus-values taxables dans un horizon proche, envisagez une stratégie de capitalisation à long terme comme celle préconisée par Easyvest. Cette approche offre des rendements supérieurs aux placements à court terme, compensant largement l'impact potentiel de la taxation. Par ailleurs, les ETF de capitalisation ne versent pas de dividendes, qui restent imposés à 30%. Vous évitez ainsi une double taxation tout en profitant de l’effet exponentiel des intérêts composés.

Enfin, Easyvest s’engage à réduire la pression fiscale pour tous ses clients: notre équipe de wealth managers se mobilisera pour minimiser l’impact de cette nouvelle taxe en fonction de la situation personnelle de chacun.

FAQ sur la taxe sur les plus-values

Comment sont imposées les plus-values en Belgique?

A partir du 1er janvier 2026, les plus-values sur participations seront taxées à hauteur de 10% en Belgique. Les premiers 10.000€ de plus-values seront exonérées chaque année pour chaque contribuable. Ce seuil d’exonération augmentera de 1.000€ maximum par année sans réalisation, jusqu'à atteindre 15.000€ après cinq ans. Ce mécanisme encourage à espacer les ventes d'actifs pour optimiser l'avantage fiscal. Pour les investisseurs qui détiennent plus de 20% des parts dans une entreprise, le premier million d’euros de plus-values sera exonéré. Le taux sera ensuite progressif, avec un maximum de 10%.

La taxe s'appliquera-t-elle aux plus-values déjà accumulées avant 2026?

Non, la taxe ne s'appliquera qu'aux plus-values réalisées après le 1er janvier 2026. La valeur des actifs au 31 décembre 2025 servira de référence pour calculer les plus-values futures. Il n'y a donc pas d'effet rétroactif de cette mesure sur les gains déjà accumulés.

Comment minimiser l’impact de la taxe?

La taxe ne s'applique qu'aux plus-values matérialisées, pas aux plus-values latentes. En d'autres termes, tant que vous ne vendez pas vos actifs, vous ne serez pas taxé sur leur appréciation. Limiter les transactions réduit donc l’exposition à la taxe. Par ailleurs, en échelonnant judicieusement vos ventes d'actifs pour rester sous le seuil d’exonération annuel, vous pourrez potentiellement éviter toute taxation sur vos plus-values modérées.

Mon épargne-pension sera-t-elle affectée par cette nouvelle taxe?

Non, les produits d'épargne-pension relevant des 2ème et 3ème piliers des pensions sont explicitement exclus du champ d'application de cette taxe. Leur régime fiscal spécifique reste inchangé, ce qui continue à faire de ces véhicules des options attractives pour préparer votre retraite.

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