Les dix premières entreprises du monde en termes de capitalisation boursière ne conserveront pas leur place éternellement: les leaders changent au fil du temps, car l'innovation et la concurrence modifient indéniablement la dynamique du marché. Mais grâce aux ETF, votre portefeuille peut être maintenu dans le coup, tout le temps. Et à moindre frais.
Le club exclusif des 10 plus grandes capitalisations boursières est une plaque tournante. Au fil du temps et des évolutions de marché, des entreprises y entrent et d'autres en sortent. Et, bien sûr, on pourrait passer des heures à essayer de prédire quelles entreprises occuperont les dix premières places mondiales dans dix ans et se tromper quand même. Mais on peut aussi adopter une méthode d'investissement simple qui permet de continuer à gagner, quelle que soit l'évolution du groupe.
De nos jours, c'est un équipage à forte composante technologique, mené par Apple et Microsoft. En effet, les “Sept Magnifiques” dominent le marché, grâce à l'essor de la technologie et de l'IA - avec des entreprises comme Nvidia ou TSMC qui survolent les classements. Mais ce leadership sur le marché mondial est en constante évolution. Aucune des entreprises les plus capitalisées de 1980 n'occupe encore une place dans le top 10 actuel.
En 1980, les sociétés énergétiques étaient en tête de liste, l'idée que les réserves mondiales approchaient de leur maximum et commenceraient bientôt à décliner étant l'opinion dominante. En 1990, les entreprises japonaises représentaient huit des dix premières capitalisations – cette fois car le pays allait bientôt "conquérir le monde". En 2000, c’est la bulle des technologies, des médias et des télécommunications qui prenait de l’ampleur. Microsoft figurait sur la liste, tout comme Intel. En 2010, les entreprises chinoises dominaient le classement (avec Apple qui y faisait sa première apparition) et depuis 2020, ce sont donc les valeurs technologiques américaines qui occupent les cinq premières places, avec des valeurs de marché incroyablement élevées.
Ces capitalisations démesurées sont-elles annonciatrices d’une bulle? En réalité, les entreprises dominantes d'aujourd'hui se négocient à des ratios cours/bénéfice bien inférieurs à ceux de leurs prédécesseurs. Le ratio C/B moyen à deux ans pour les actions des Sept Magnifiques n'est “que” de 23 fois, contre 52 fois pour les leaders du marché en 2000, ou 67 fois pour les leaders de la fin des années 1980.
C'est la partie délicate: il est impossible d'anticiper les changements avant qu'ils ne se produisent. Ils sont souvent le fait d'une nouvelle menace ou d'une perturbation que les gens n’avaient pas vu venir. Dans le cas du Japon et de la Chine, par exemple, l'implosion de l'économie a mis à mal leur domination présumée. Et qui avait misé sur la conquête de l’espace par Elon Musk?
Il y a près de 100 ans, l'économiste Joseph Schumpeter affirmait que seules les entreprises géantes avaient les moyens d'investir dans la recherche et le développement de nouveaux produits et services. La possibilité de les proposer à leurs clients à moindre coût était ce qui leur permettait de rester au sommet.
Ses observations permettent d'expliquer l'apparente invincibilité des Big Tech et des Sept Magnifiques. Leur taille massive (et leurs énormes profits) leur ont permis d'investir des centaines de milliards de dollars dans la recherche et le développement, de construire leur infrastructure, de renforcer leur positionnement sur le marché et de maintenir les rivaux potentiels à distance. À l'heure actuelle, il est pratiquement impossible d'imaginer que de nouveaux concurrents puissent entamer sérieusement leurs parts de marché… Mais c’est ce que l’on pensait aussi d'IBM et d'ExxonMobil, et tous deux ont perdu leur place au top du classement boursier.
Avant que ChatGPT ne déclenche la frénésie de l'IA, peu de gens voyaient le potentiel de Nvidia à rejoindre le club des 3.000 milliards de dollars de capitalisation boursière. Et les géants pharmaceutiques comme Novo Nordisk et Eli Lilly étaient beaucoup moins géants avant la sortie de leurs médicaments contre l'obésité qui connaissent un succès fou.
L’investissement indiciel a ce formidable avantage: il permet de maintenir une exposition à faible coût aux tendances du marché mondial. Le vent tourne? Votre portefeuille aussi, et sans que vous deviez vous en soucier. Les avoirs des ETF sont ajustés à la stature des entreprises présentes dans l’indice de référence: si une capitalisation augmente, sa part dans l’ETF augmente aussi, et vice-versa. Avec Easyvest, votre portefeuille est investi dans un ETF d’actions mondiales et un ETF d’obligations de la zone euro, pour une diversification et un équilibre optimisés. Simulez votre investissement sur notre site web et contactez nos wealth managers pour en discuter!