chat icon
Camille Van Vyve

Camille Van Vyve

18 Apr 2024
Partager sur Linkedin Partager sur Facebook Partager sur Twitter Partager sur Twitter

Plongée au coeur du portefeuille climat d'Easyvest

Easyvest offre la possibilité d’investir dans un « portefeuille climat », contraint par des préférences en matière de durabilité climatique. Bien que nous préconisions par défaut un « portefeuille global », sans contrainte, nous expliquons ici en quoi consiste le portefeuille climat et exposons les éléments à prendre en considération pour juger de son adéquation avec vos objectifs d’investissement et votre profil de risque.

Les actions du portefeuille climat s'alignent aux Accords de Paris via un sous-ensemble du portefeuille global

L’émergence de considérations non-financières dans l’investissement

Au tournant des années 2010, le sentiment de devoir créer une finance plus responsable a pris de l’ampleur auprès de la population, des régulateurs et des professionnels de l’investissement. En plus du critère de performance financière, les investisseurs ont commencé à intégrer des considérations non-financières pour leurs choix d’investissements.

En particulier, ils se sont mis à analyser la performance de leur investissement autour de trois grands thèmes : la protection de l’Environnement, le respect des droits Sociaux et la bonne Gouvernance. Ces thèmes été rassemblés sous un acronyme et ont ainsi donné naissance au concept d’« ESG ».

L’ESG et l’investissement durable

Utilisé dans un premier temps pour monitorer les performances en matières environnementale, sociale et de gouvernance de sociétés cotées en bourse, l’ESG est devenu un outil permettant de filtrer et de comparer ces sociétés entre elles.

C’est ainsi qu’est né l’investissement ESG, de même que d’autres approches connexes telles que l’investissement « durable », « à impact », « vert », « responsable » ou « socialement responsable » ; chacune avec ses spécificités, parfois fondamentales, mais se regroupant généralement dans le vocabulaire courant sous le vocable « investissement ESG ».

Il n’y a pas de définition universelle de l’investissement durable et responsable

Investir de façon responsable est compliqué car il existe quasiment autant d’opinions de ce qui est durable, ou de filtres ESG, que d’investisseurs. A ce jour, une grille de lecture universelle de ces critères n’est pas disponible et chacun peut accorder plus ou moins d’importance à telle ou telle dimension.

Par exemple, certains investisseurs sont en faveur de l’industrie nucléaire pour des raisons climatiques, puisque cette industrie émet peu de CO2, alors que d’autres en sont en défaveur pour les risques de pollution qu’elle pose à plus long terme. Il en est de même pour l’industrie de l’armement: faut-il la soutenir en vue de défendre des intérêts de souveraineté nationale, ou l’exclure dans un objectif de promotion de la paix dans le monde ?

On comprendra que l’« ESG » est aujourd’hui une notion souvent subjective, ce qui rend très difficiles les tentatives de certification et de contrôle au niveau international, même si de nombreux efforts sont entrepris dans ce sens, notamment régulatoires avec la réglementation « Taxonomie » européenne.

Nous en sommes convaincus: « Personne ne bat le marché »

Depuis le lancement d’Easyvest en 2015, nous n’avons cessé de promouvoir un message simple et éprouvé : «À long terme, personne ne bat le marché». La notion de «marché» est à comprendre comme l’ensemble des sociétés cotées en bourse à travers le monde, quel que soit leur secteur, leur géographie ou leur taille.

Ainsi, nous recommandons aux investisseurs en actions d’acheter le marché par le biais d’ETF d’actions mondiales incluant les sociétés cotées dans des proportions fidèles à la capitalisation qu’elles occupent au sein du marché global. Notre conviction est que cette stratégie est imbattable sur le long terme.

Deux stratégies pour investir de façon responsable: exclusion ou activisme

Pour investir de manière responsable, un investisseur peut mettre en œuvre deux stratégies. Il peut d’une part exclure les mauvais élèves de son portefeuille, c’est-à-dire les sociétés dont les pratiques ne satisfont pas ses critères de durabilité/ESG. C’est ce qu’on appelle l’investissement par exclusion. Il peut alternativement tenter d’influencer activement les dirigeants de ces entreprises pour que leurs pratiques tendent à satisfaire ses critères de durabilité/ESG. C’est ce qu’on appelle l’activisme et cela implique de participer aux décisions des entreprise en faisant usage du droit de vote assorti aux actions détenues.

Les ETF labellisés « ESG » suivent majoritairement une stratégie d’exclusion Les fonds ou les ETF labellisés ESG pratiquent majoritairement l’exclusion, c’est-à-dire qu’ils évitent dans leur composition certaines entreprises ou certains secteurs qui ne répondent pas aux critères ESG fixés.

A titre d’exemple, de nombreux ETF répliquent des indices de la société MSCI. Celle-ci produit une série d’indices durables, dont les indices « ESG Leaders », qui excluent 50% des plus mauvais élèves en matière d’ESG, ou les indices « SRI » (Socially Responsible Investing), qui excluent 75% des sociétés d’un panier déterminé.

Mise au point: « Je ne veux pas que mon argent finance des pétrolières »

Nous entendons fréquemment de la part d’investisseurs souhaitant appliquer un filtre ESG qu’ils souhaitent exclure les compagnies pétrolières de leur portefeuille car ils ne veulent pas que leur argent serve à financer ces entreprises.

Cette façon de penser est erronée. En effet, lorsqu’un investisseur achète une action d’une major pétrolière, il ne l’achète pas directement à cette major, mais à un autre investisseur : l’argent ne se retrouve pas dans la poche de la major, mais dans celle du vendeur.

Seules les actions achetées sur le « marché primaire », c’est-à-dire émises directement par une société en cas de levée de fonds, vont à cette société. Mais lorsque l’on parle de trackers ETF, les actions s’échangent entre investisseurs sur le « marché secondaire », sans impacter les moyens financiers de la société.

Est-ce que cela veut dire que l’investissement par exclusion n’a aucun effet ? Directement, non, mais indirectement, oui. Les investisseurs qui excluent ces sociétés de leur portefeuille diminuent la demande pour ce type d’actif, ce qui – en théorie – entraîne une baisse du prix de l’action, donc de la valorisation de la société, et, in fine, pourrait diminuer sa capacité à se financer et infléchir sa stratégie de transition énergétique. Néanmoins, à ce jour (début 2024), ce cheminement théorique ne semble pas (encore ?) s’être produit.

Aujourd’hui, c’est moins l’effet naturel de l’offre et de la demande du marché qui joue, et plus l’effet signal, envoyé par le nombre grandissant des adeptes de l’exclusion, qui met la pression sur les législateurs et les gros actionnaires institutionnels pour que ces derniers influencent les majors pétrolières.

Les « activistes » préfèrent changer le monde de l’intérieur

L’activisme n’est évidemment pas à la portée de tous les investisseurs. Mais les grands émetteurs d’ETF mondiaux (BlackRock, Vanguard, State Street ou Amundi), vu leur poids dans le capital de nombreuses multinationales, peuvent jouer un rôle actif dans les conseils d’administration et les assemblées générales, notamment en vue de faire évoluer les pratiques et mentalités en matière ESG. Ces émetteurs publient des rapports annuels qui détaillent les actions menées au sein des entreprises dont ils sont actionnaires, entre autres sur le plan ESG.

Début 2024, Amundi, le plus grand émetteur d’ETF en Europe, et un groupe d’actionnaires activistes ont annoncé déposer une résolution à l’assemblée générale de Shell, une multinationale pétrolière. Le texte met en demeure ses dirigeants d’atteindre l’objectif des Accords de Paris de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés par rapport au niveau préindustriel. Cette action a fait grand bruit, comme le fit celle menée en 2021 par BlackRock, State Sreet et Vanguard à l’assemblée générale d’Exxon, une autre multinationale pétrolière.

Qu’est-ce qui motive l’activisme en termes d’investissement durable ?

On peut évidemment se demander ce qui motive fondamentalement les comportements activistes. Est-ce une posture morale des gestionnaires de fonds, soucieux de faire bouger les choses vers davantage de durabilité ? Ou l’intérêt grandissant de leurs clients pour les fonds de type ESG (par exclusion) qui les incite à agir pour « contrebalancer » et ne pas perdre du business ?

On ne peut pas exclure cette seconde hypothèse, qui signifierait en quelque sorte que les stratégies d’exclusion impactent les stratégies « d’inclusion » sur la question de la durabilité.

Nul doute également que la régulation en marche, comme la SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation) influence les gestionnaires de fonds. Quoi qu’il en soit, l’activisme mené par ces actionnaires influents au sein de multinationales est un vrai levier de changement puisqu’il fait sortir les conseils d’administration de leur mutisme, éveille les opinions et pousse à l’action.

Easyvest privilégie le changement de l’intérieur

La philosophie d’investissement préconisée par Easyvest n’est par nature pas immédiatement conciliable avec la stratégie d’exclusion, puisque notre conviction est qu’il faut investir dans le marché dans son ensemble, soit le nombre le plus large de sociétés.

Exclure certaines entreprises ou certains secteurs équivaut, de ce point de vue, à pratiquer une forme d’investissement par « stock picking », plus risquée, moins diversifiée et potentiellement moins rentable pour l’investisseur à long terme.

Notre préférence naturelle va donc à une stratégie d’investissement responsable de type activiste, au travers de grandes sociétés émettrices d’ETF globaux. Cette approche nous semble la plus appropriée pour concilier notre devoir fiduciaire de maximiser le rendement de nos clients pour un profil de risque donné, tout en poussant la prise de décision vers un monde plus responsable.

Nous respectons les investisseurs qui privilégient l’exclusion

Cela étant dit, nous comprenons le souhait de certains investisseurs de ne pas détenir dans leur portefeuille des sociétés dont ils réprouvent les pratiques. Nous comprenons également que certains investisseurs sont disposés à obtenir une performance financière éventuellement inférieure, pourvu que leur volonté d’exclusion soit respectée.

Ce souhait peut être concilié avec une approche indicielle. Dans ce cas, nous préconisons toujours un indice suffisamment diversifié et une optique d’investissement à long terme. Pour garder un niveau de diversification suffisant, avec des centaines des sociétés plutôt que seulement quelques dizaines, il est à notre avis nécessaire de choisir une dimension ESG prépondérante – c’est-à-dire privilégier le E, le S ou le G, plutôt que de vouloir poursuivre les trois dimensions à la fois – afin de ne pas exclure de son portefeuille un nombre trop important d’entreprises.

Easyvest met l’accent sur le climat, avec un « portefeuille climat »

Lorsque l’on sonde nos clients pour savoir quel aspect les touche le plus en matière de durabilité, la majorité évoque la réduction des émissions de CO2 pour préserver le climat. Le climat est un sous-élément qui appartient à la lettre « E » d’environnement de « ESG ».

En même temps, ces clients ne souhaitent généralement pas investir dans les sociétés produisant des énergies fossiles, telles que les majors gazières et pétrolières, ni dans les entreprises liées au tabac, ni dans celles liées à l’armement.

Cette volonté correspond largement à sélectionner les sociétés qui sont alignées sur les Accords de Paris sur le climat de 2015 visant limiter le réchauffement climatique à 2 degrés par rapport au niveau préindustriel.

Il s’avère qu’il existe des indices boursiers qui sont construits par exclusion autour des Accords de Paris, ainsi que des ETF qui suivent ces indices. Il est donc possible de construire des portefeuilles d’investissement qui intègrent ces contraintes, tout en maintenant les avantages des ETF (diversification, transparence, liquidité, frais de gestion réduits).

C’est ainsi qu’à côté de son modèle de « portefeuille global », Easyvest a développé un modèle de « portefeuille climat ».

Les portefeuille global et climat diffèrent par leur allocation d’actifs

Concrètement, quelle est la différence entre un portefeuille Easyvest global et un portefeuille Easyvest climat ? Chacun de ces portefeuilles comporte une partie obligations et une partie actions. Sur la partie obligations, l’approche est identique : sélectionner un panier diversifié d’obligations d’État de la zone euro. Sur la partie actions en revanche, les deux portefeuilles se distinguent sur l’objectif, le nombre et le type de valeurs détenues.

Alors que l’indice global suivi par Easyvest reprend environ 9.000 entreprises, l’indice climat aligné sur les Accords de Paris n’en reprend que 600. D’emblée, on observe que cet indice est moins diversifié, ce qui implique un risque plus important.

L’indice global a pour but de reproduire le marché des actions cotées le plus large possible sans filtre de géographie, d’industrie ou de taille. Aussi, chaque entreprise occupe le poids qu’elle représente dans la capitalisation mondiale.

L’indice climat a quant à lui pour objectif d’investir dans un ensemble d’entreprises qui présente aujourd’hui une intensité carbone de 50% inférieure à l’indice global et qui s’engage à réduire chaque année son intensité carbone de 7%.

Notons que l’intensité carbone est définie comme le nombre de tonnes de CO2 émises directement ou indirectement par ces entreprises l’année précédente, divisé par la valeur actuelle de marché de ces entreprises. L’approche vise à inclure toutes les émissions de CO2 dans la chaîne de valeur des entreprises (techniquement, les scopes 1, 2 et 3 d’émissions sont considérés).

Les producteurs d’énergies fossiles et les secteurs controversés sont exclus

L’indice climat sélectionné actuellement exclut les entreprises impliquées dans (i) le charbon, le gaz ou le pétrole, (ii) le tabac, (iii) l’armement, ou (iv) des controverses sévères en matière d’ESG. Dans cette liste d’exclusions, l’industrie des énergies fossiles se taille la part du lion (plus de 80%).

L’indice exclut également les entreprises des pays émergents, les petites capitalisations et les sociétés pour lesquelles les données ESG sont manquantes, non rapportées ou incomplètes.

Finalement, contrairement à l’indice global, qui se base uniquement sur le poids capitalistique, l’indice climat peut surpondérer les entreprises qui satisfont le plus aux objectifs de réduction d’intensité carbone.

Du fait de la stratégie d’exclusion appliquée, l’indice aligné sur les accords de Paris est plus concentré sur certains types de valeurs, notamment technologiques et américaines.

Nous monitorons aussi les risques non-financiers du portefeuille global

Quel que soit le portefeuille, nous sélectionnons chez Easyvest des ETF en considérant leurs risques ESG. Ainsi, ce n’est pas parce que le portefeuille global ne se focalise pas spécifiquement sur le climat que nous ne monitorons pas son score d’émissions de gaz à effet de serre.

Au contraire, nous monitorons des critères non-financiers, à la fois pour le portefeuille global et pour le portefeuille climat, en nous basant sur quatre sources principales: les émetteurs d’ETF, le constructeur des indices (MSCI), Refinitiv et Morningstar.

Les résultats de ces sources sont compilés dans l’infographie. Un élément qui frappe est la différence entre les conclusions des sources. Par exemple, pour Refinitiv les portefeuilles climat et global obtiennent les mêmes scores de 7/10 en termes d’émissions de gaz à effet de serre, alors que pour Morningstar et MSCI, le portefeuille et l’indice climat font clairement mieux.

Cela souligne le manque d’universalité dans l’analyse des critères non-financiers et l’importance de prendre ces résultats avec des pincettes. De notre point de vue, les données de MSCI, disponibles gratuitement sur leur site via l’outil MSCI Index Profile Tool, sont les plus pertinentes, de part leur richesse et transparence, ainsi que par la certitude de comparer des choses comparables au travers d’une méthodologie uniforme.

Performance et risque financier du portefeuille global vs portefeuille climat

Si on examine l’historique de performance des deux indices entre 2018 et 2023, on constate que l’indice climat aligné sur les Accords de Paris a devancé l’indice global. Mais cette surperformance a également été associée à une volatilité supérieure et donc à un niveau de risque de perte supérieur, en fonction du jour où l’investisseur aurait démarré son investissement durant cette période (voir graphes).

Ce degré de risque supplémentaire peut s’expliquer par la concentration plus forte de l’indice climat par rapport à l’indice global, plus diversifié. Quant à la performance supplémentaire, il faut se demander si elle due à l’angle climat ou au fait que l’indice climat sur-représentait les grandes sociétés américaines du secteur technologique (en particulier les « Sept Magnifiques » : Apple, Microsoft, Meta, Amazon, Alphabet, NVIDIA et Tesla), qui sur la même période ont tiré les marchés vers le haut.

Aussi, notons que 6 années d’analyse, c’est relativement peu pour déduire une tendance définitive. Et puisque l’on parle de performances passées, il est important de rappeler que, quel que soit l’investissement, les performances futures pourraient être fort différentes de celles du passé et résulter en des pertes.

Comment choisir entre le portefeuille global et le portefeuille climat ?

S’il s’agit de sélectionner soit le portefeuille global soit le portefeuille climat, lequel choisir ? Il ne peut pas il y avoir de réponse unique, car le devoir d’Easyvest, en tant que société de gestion de portefeuille réglementée, est de construire et gérer un portefeuille adapté de façon personnelle à la situation de chaque client, en particulier à ses objectifs d’investissement et à son profil d’investisseur.

Ainsi, si l’objectif est de maximiser le rendement futur pour un niveau de risque donné, notre opinion est que le modèle de portefeuille global est probablement le plus indiqué. Notre conviction est qu’il est impossible de battre le marché à long terme, et qu’il convient donc de construire un portefeuille le plus diversifié possible, sans exclure aucune société ni aucun secteur d’activité.

De plus, d’un point de vue ESG, cette stratégie globale vise, indirectement au travers des sociétés émettrices d’ETF que nous sélectionnons, à orienter les pratiques de certaines multinationales vers davantage de considérations pour l’environnement, le bien-être social et la gouvernance. Cette approche « activiste » n’est donc pas sans objectifs en matière de durabilité.

Le portefeuille climat d’Easyvest pourrait lui être plus indiqué pour l’investisseur qui (i) accorde de l’importance à la limitation du réchauffement climatique, (ii) souhaite le signaler en excluant les sociétés dont les produits et activités contribuent à une augmentation des températures, et (iii) place ces objectifs avant le rendement et le risque.

Rigueur scientifique et excellence pour tous

Si vous décidez d’ouvrir un portefeuille d’investissement chez Easyvest, vous serez amené à répondre à des questions concernant vos objectifs financiers, votre profil d’investissement et vos préférences en matière de durabilité.

Si vos préférences vous y conduisent, nos gestionnaires pourront vous proposer un portefeuille orienté climat, aligné sur les Accords de Paris, dont l’allocation sera optimisée avec la même rigueur scientifique que pour nos portefeuilles globaux.

Quelles que soient leurs préférences, tous nos clients ont évidemment accès aux mêmes services personnalisés, au même contact humain et aux mêmes outils digitaux de pointe qui font la singularité d’Easyvest.

Partager sur Linkedin Partager sur Facebook Partager sur Twitter Partager sur Twitter
Easyvest est une marque d’EASYVEST SA, n° d'entreprise 0631.809.696, autorisée et régulée par l’Autorité Belge des Services et Marchés Financiers (FSMA) comme société de gestion de portefeuille, et comme courtier en assurances, ayant son siège social Rue de Praetere 2/4, 1000 Bruxelles, Belgique. Copyright 2024 EASYVEST SA. La performance passée n’est pas une garantie pour les performances futures. La performance historique, les rendements attendus ou les projections statistiques peuvent ne pas refléter la performance future réelle. Tous placements financiers comportent des risques et peuvent résulter en des pertes.