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Corentin Scavée

Corentin Scavée

09 Apr 2024
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Malgré une année 2022 morose sur les marchés, l’approche indicielle reste performante à long terme

L’année 2022 ne sera pas à marquer d’une pierre blanche pour l’investisseur. Le bilan de l’année est sans appel : -12,5% sur la bourse mondiale, en raison d’une conjonction de facteurs économiques et géopolitiques défavorables. Mais dans ce contexte peu réjouissant, l’approche indicielle continue à tirer son épingle du jeu. Elle reste l’approche la plus performante à long terme et constitue, pour les portefeuilles à forte composante actions, une excellente option même en temps de crise.

L'approche indicielle reste performante à long terme

L’approche indicielle plus performante à long terme

Pour les portefeuilles constitués en majorité d’actions, l’approche indicielle sort en pole ou en seconde position pour tous les horizons d’investissement analysés. Et pour les horizons d’investissement de 5 ans ou plus, elle est la plus performante quel que soit le profil de risque. Les contre-performances de court terme impactent donc peu le rendement total des portefeuilles indiciels, qui restent une excellente solution pour l’investisseur de long terme.

La gestion active pas meilleure en période de crise

Pour l’investisseur en actions, il semble clair que la gestion active ne permet pas, en temps de crise, de dégager de meilleurs rendements ou de limiter les pertes. En effet, en 2022, la grande majorité des gestionnaires actifs terminent l’année avec des pertes plus importantes qu’un portefeuille indiciel comparable. Ceci démontre une fois encore que la gestion active ne prémunit pas l’investisseur d’une baisse de marché, ce qui est pourtant souvent mis en avant pour justifier des frais de gestion élevés. Il semble dès lors plus judicieux d'économiser sur les frais et viser le rendement du marché.

Les hausses de taux ont fortement pénalisé les obligations

2022 fut une année tout à fait exceptionnelle sur les marchés obligataires, marquée par la première hausse de taux de la Banque Centrale Européenne en 11 ans, afin de juguler l’inflation. Tout au long de l’année, les hausses de taux ont été nombreuses, fortes et rapprochés, ne laissant pas beaucoup de répit à l’investisseur obligataire. Ce mouvement haussier a en effet eu un impact considérable sur les obligations dont les cours évoluent en sens inverse des taux. Les obligations européennes signent finalement leur pire performance annuelle depuis les années 70.

Les portefeuilles obligataires impactés à court terme

De ce fait, on constate une maigre performance des portefeuilles indiciels prudents et modérés sur 2022. Cette contre-performance à court terme s’efface toutefois totalement sur le moyen et long termes. Ainsi, pour un profil prudent, l’approche indicielle est la seule à offrir une performance positive sur 5 ans. Ces écarts de performance s’expliquent en partie par le fait que les portefeuilles indiciels sont ici constitués d’obligations à maturité relativement longue, qui sont plus sensibles aux mouvements de taux. A long terme, ce type d’obligation a tendance à dégager de meilleures performances que les obligations à maturité plus courte.

Les gagnants de 2022 ne sont pas les gagnants sur le long terme

Il est aussi intéressant de constater que les fonds qui se sont démarqués en 2022 ne sont pas nécessairement ceux affichant les meilleures performances à long terme. Comme le dit l’expression anglaise : « Même un écureuil aveugle peut tomber sur une noisette une fois de temps en temps ». En d’autres termes, et a fortiori sur une année particulièrement compliquée, on ne peut pas exclure le facteur chance pour certains acteurs. En revanche, l’approche indicielle est invariablement la plus performante à long terme. Cela montre que les contre-performances de court terme impactent peu le rendement total des portefeuilles indiciels.

Des rendements attractifs à long terme

Sur 10 ans, les portefeuilles indiciels de tous types offrent en effet des rendements exceptionnels : quasiment 8% par an pour les portefeuilles agressifs, 6% pour les portefeuilles modérés et 3,7% pour les portefeuilles défensifs, et ce alors que la conjoncture n’est pas favorable.

Plus le temps passe, plus l’approche indicielle sort du lot

Sur 10 ans, l’écart de rendement entre l’approche indicielle et les offres comparables les moins performantes est aussi significatif : +4,4% pour les portefeuilles agressifs, +4,6% pour les portefeuilles modérés et +3,6% pour les portefeuilles défensifs. En cumulé, cela représente entre 42% et 72% de rendement supplémentaire sur toute la période. L’approche indicielle domine donc largement les alternatives comparables sur le long terme, quel que soit le profil de risque de l’investisseur.

Méthodologie et sources

Vous trouverez plus de détails concernant l’approche non-spéculative et les performances des fonds d’investissement examinés dans l’infographie ci-dessous. La méthodologie et les sources de données utilisées y sont également détaillées.

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